Les États Généraux des Agricultures Alternatives (EGAA) apportent un éclairage sur les agricultures et leurs enjeux pour celles et ceux qui produisent et celles et ceux qui en dépendent.

Nous vivons d’ores et déjà les défis environnementaux et sociaux liés au monde agricole. Qui produira notre nourriture demain ? Aurons-nous autant d’abondances dans nos assiettes ? Que restera t-il de notre système agricole et alimentaire actuel ? Les EGAAs travaillent à mettre en avant celleux et ceux qui contribuent à transformer nos modes de production et de consommation, avec une volonté claire : partager un espoir, insuffler l’envie d’agir et encourager les citoyens à se mettre en action.

Cet événement nous sensibilise également à l’importance du travail des agriculteurs·ices et aux défis auxquels ils font face au quotidien. Les EGAAs veulent ré-humaniser l’image de l’agriculture, souvent perçue comme lointaine ou méconnue, pour redonner à nos producteurs locaux la place qu’ils méritent dans notre société. Il s’agit de créer ou de renforcer un lien entre les citoyens et l’agriculture en leur faisant prendre conscience de l’impact de leurs choix alimentaires. Nos agriculteurs ne sont pas seulement des producteurs, ils sont aussi les gardiens d’un patrimoine culturel et naturel qui est le nôtre.

Mais les EGAAs, c’est aussi un travail de fond visant à apporter un éclairage technique et à favoriser le dialogue entre tous les acteurs de l’agroécologie et de la résilience alimentaire. En rassemblant des experts, des agriculteurs, des citoyens et d’autres acteurs de la société civile, les EGAAs souhaitent créer un espace d’échanges constructifs, d’apprentissage mutuel et de collaboration. En fournissant des outils concrets et des ressources pédagogiques, ils permettent à chacun de mieux comprendre les enjeux techniques et sociaux de l’agriculture alternative et d’agir en connaissance de cause.

Les EGAAs se veulent donc un catalyseur de changement et un espace de ressources pour tous ceux qui souhaitent contribuer à une alimentation plus durable, plus locale et plus humaine. Leur mission est ambitieuse, mais elle est à la hauteur des défis d’aujourd’hui, et elle s’inscrit dans une dynamique collective où chaque geste compte pour construire un avenir plus résilient.

Se nourrir, disposer d’énergies renouvelables, préserver les ressources et la biodiversité, limiter les effets du réchauffement climatique.. ces enjeux du XXIe siècle reposent en bonne partie sur les épaules du monde agricole. 

Le maintien d’une agriculture de qualité, locale, résiliente et qui prend soin de ses agriculteur·ices est LA problématique à laquelle nous devons répondre.

 À l’heure où nombre agriculteur·ices partant à la retraite ne sont pas remplacé·es, où  les aléas climatiques viennent s’ajouter aux difficultés d’affronter un marché mondialisé complexe, il apparaît indispensable qu’élu·es et citoyen·es soutiennent et comprennent le monde paysan dans les nombreuses transformations qu’il subit perpétuellement.

Les évolutions sociétales impliquent qu’un nouveau type de dialogue s’engage entre celles et ceux qui produisent notre nourriture et celles et ceux qui en profitent. L’idée d’une agriculture qui préserve les hommes, les femmes et la biodiversité est complexe. Nous souhaitons l’aborder sans préjuger, sans dénigrement.

Sous la forme de tables rondes, où expert·es, agriculteur·ices et citoyen·nes discutent des solutions possibles pour cette agriculture du futur.

Parmi les intervenant·es

• Des agriculteurs du département et d’ailleurs ayant déjà mis en œuvre des démarches pour transformer leur exploitation -avec un bénéfice déjà observé-, 
• Des agronomes de l’agriculture sur sol vivant, ou d’autres acteurs de la diversification des cultures, des pratiques (qu’elles soient Bio ou conventionnelles) et des revenus agricoles.
• Un public non-agricole comprenant des élu·es et des citoyen·nes désireux de s’informer de ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui, 

Évènement apartisan, les états généraux se veulent un espace d’échanges et de transmission avec une ambition assumée : mettre le grand public en relation avec le monde agricole et ses réalités. Ceci devant contribuer à sortir d’un certain nombre de clivages et d’idées reçues afin de faciliter la mise en œuvre de solutions d’avenir localement ou au-delà du territoire.